Billet 3 ‒ Journée internationale des droits des femmes

Le 8 mars est la Journée internationale des droits des femmes. C’est l’occasion, mondialement, de reconnaître les réalisations sociales, économiques, culturelles et politiques des femmes et des filles. 

C’est aussi une journée de sensibilisation aux progrès réalisés et au travail qu’il reste à faire en matière d’égalité des genres.

Et combien elle est importante, cette mission à accomplir!

Cela nécessite une ardeur renouvelée, surtout à la lumière de l’impact que la pandémie de COVID-19 a eu, et continue d’avoir, sur la santé et la qualité de vie des femmes. On sait que cette crise sanitaire creuse davantage les inégalités existantes entre les femmes et les hommes, notamment en matière d’emploi et de conciliation famille-travail-études.

L’effort requis est d’autant plus grand si l’on considère le concept d’intersectionnalité (Crenshaw, 1989). Ce concept sociologique se définit par le “cumul de différentes formes de domination ou de discrimination vécues par une personne, fondées notamment sur sa race, son sexe, son âge, sa religion, son orientation sexuelle, sa classe sociale ou ses capacités physiques, qui entraîne une augmentation des préjudices subis.” (Office québécois de langue française). 

En gros, cela signifie que plus on est différente de la “norme”, plus c’est difficile de s’épanouir comme femme sans avoir à franchir une multitude de barrières additionnelles.

Alors quels gestes d’appui, aussi petits soient-ils, pouvons-nous accomplir pour créer un avenir inclusif des femmes noires, autochtones, racialisées, LGBTQ2, âgées, jeunes, en milieu rural, immigrantes ou handicapées? 

Je suis une femme blanche de la classe moyenne. Je suis consciente d’avoir des privilèges que d’autres n’ont pas. Je reconnais aussi avoir des angles morts sur des réalités qui me sont étrangères, parce que je n’ai pas vécu ces divers contextes discriminatoires.

Malgré cela, je demeure sensible à la chose et je me sens une responsabilité de faire ma part, à la hauteur de mes moyens, pour en apprendre davantage et contribuer à un avenir meilleur pour nous toutes. Pour nos familles, nos milieux de travail et nos communautés.

Le blogue Leader F est une façon qui me permet de participer au renforcement de l’égalité des droits des femmes, à l’égalité des chances.

Je crois que cela requiert une meilleure représentation et diversité dans toutes les sphères de la société et implique, sans contredit, la valorisation du leadership féminin.

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